Toute œuvre a un auteur même si dans de nombreux cas, ce droit est bafoué par les ignorants de la loi. Toutefois, il existe quelques aspects à prendre en compte afin d’établir la vérité sur le détenteur légal d’une œuvre d’art. Quels sont donc ces aspects ? Pour le savoir, il faudra se plonger dans l’univers juridique.
L’originalité de l’œuvre d’art : l’aspect le plus important
Pour comprendre le rôle joué par l’originalité d’une œuvre, visitez le site web qui traite du sujet. En fait, pour reconnaître qu’une création d’art appartient réellement à quelqu’un, on doit y lire son empreinte. Parlant d’empreinte, on fait allusion à tout ce qui pourrait être reconnu comme sa marque de fabrique. Une idée, une expression, une manière de faire, un slogan, une architecture particulière sont tant de choses qui reflètent l’originalité. Grâce à un petit détail, on peut reconnaître si une œuvre d’art appartient réellement à un artiste ou pas.
La jurisprudence au service de l’originalité
Au sein de chaque discipline, divers éléments entrent en jeu et favorisent la reconnaissance de l’auteur. Lorsqu’on fait par exemple recours à la photographie, le contraste, l’objectif, le temps de pause sont des signes distinctifs. Grâce à eux, on peut faire la lumière sur l’originalité d’une œuvre. Toutefois, dans ce domaine il n’est pas rare d’être face à des photos volées par des paparazzis. Dans ces cas, les photographies ne sont pas prises en compte par le droit d’auteur.
En peinture, le cas du buste d’une certaine femme africaine ayant des colliers représentés sur un tableau a attiré toute attention. Malgré les éléments constitutifs pouvant faire pencher l’appartenance à l’art tribal africain, l’auteur a été décelé grâce aux assemblages. Même en sculpture on a eu droit au cas d’un chien bull- terrier dont l’auteur a pu être identifié. C’est dire que dans toutes disciplines, des détails ou des compositions permettent de faire toute la lumière sur l’originalité d’une œuvre.